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La terrible nuit du 15 avril 2019 |
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Je n’aurais jamais pensé que je verrai un jour Notre-Dame en feu, car pour moi, comme beaucoup de Français, elle est immortelle, édifiée dès 1163 jusqu’à la fin du XIV e siècle. Elle représente la beauté, la spiritualité, le temps, l’espoir. Notre-Dame est notre âme.

Lorsque j’ai vu l’énorme nuage de fumée depuis la rue de la Montagne Sainte-Geneviève, j’ai pensé que c’était foutu. « La forêt » (les 1300 arbres constituant la charpente) était ravagée par le feu en son cœur.
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Sur le quai de la Seine, nous assistions réassemblés au drame, sidérés, désespérés de tant d’impuissance, silencieux le plus souvent et criant soudain en même temps que les flammes grandissaient, que d’immenses nuages jaunes s’élevaient dus à la fonte du plomb, guettant les actions des pompiers qui nous paraissaient vaines face à la violence du brasier. Tard, les pompiers ont réussi à monter dans la galerie et ont commencé à arroser de toute part. Quelle émotion, nous pleurions !
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Vision d’apocalypse et de châtiment, cela nous rappelait aussi les grandes catastrophes, le 11 septembre et l’horreur des premiers attentats. Quelle émotion, nous pleurions !
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À 22 heures 45 nous avons eu pourtant l’impression que le feu était maîtrisé, que la tour nord serait sauvée grâce aux vaillants pompiers ! Nous nous sommes quittés en nous saluant. Il y avait alors beaucoup de monde partout dans le quartier, rue Saint-Julien le pauvre, les gens chantaient des cantiques. C’était rassurant cette communion, j’ai chanté aussi.
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Quelle infinie tristesse, quelle immense peine en mettant en ligne ces images, pourtant terriblement belles, pour mon amie de longue date, Bérangère … Ph. Balança, webmaster
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